NÉNIMA, DGÉBA, GNOSOVÉ

Nénima, vidéo 11’00 (Bruxelles – 2021)

Dgéba, édition 28 pages, 13,5×20 cm (Bruxelles – 2021 – in progress)

Mama Gnosové, édition 52 pages, 13,5×20 cm, textes de Véronique Donnat (Bruxelles – Paris – 2021)

« Nénima est une ballade sensorielle entre les récits de ma mère à propos du Mali de ma naissance et l’univers fantasmé que je me suis construite au cours du temps. La langue parlée est le dgéba ; un mélange de mots et de sonorités de l’ailleurs. C’est une invitation au voyage dans un espace ambigu, à la frontière du réel, peut-être l’espace de l’enfant dans le ventre de sa mère, empreint de sonorités, d’atmosphères, d’images diffuses vécues de l’intérieur. »

HERBIER DU DÉPARTEMENT CONGOLAIS DES SERRES ROYALES DE LAEKEN

Herbier du département congolais des Serres Royales de Laeken, 8 tirages avec encadrement, 30×40 cm (Bruxelles – 2019/2020)

L’herbier est une reconstitution fictive d’un herbier pouvant être celui des serres congolaises de Laeken (Belgique). C’est une réaction directe à l’inaccessibilité des serres de Laeken à l’année, le confinement, le non-recensement des plantes, l’histoire coloniale du bâtiment et l’intérêt d’Anna Safiatou pour la plante comme un élément politique et vivant véhiculeur d’histoires. 

CALDARIUM

Caldarium, vidéo 10’00 (Bruxelles – 2019/2020)

En collaboration avec Orson Rouffignac pour le rendu de modélisation 3D et Joo-Hoon Ha pour l’ambiance sonore.

Caldarium est une proposition d’immersion au cœur de la serre de Laeken. Ce bâtiment phare du patrimoine belge, créé en 1873 par Alphonse Ballat pour le roi Léopold II, possède l’une collection de plantes exotiques les plus grandes du monde. Il ne s’agit pas de mettre en lumière la beauté de ce bâtiment d’exception, mais d’interroger son statut politique au cours de l’histoire, et celui qu’il tient encore aujourd’hui. 

OBJETS FANTASMES

Objets Fantasmes, vidéo 11’06, images de Mona Barbagli (Dakar/Pikine/Nantes – 2019)

Objets Fantames, photographie sur papier velours, 30×40 cm, tirage unique. (Nantes – 2019)

« Je suis partie à Dakar avec une valise comportant un ensemble de petits objets en argile fabriqués uniquement d’après des souvenirs, images, fantasmes, clichés. Ces formes m’ont suivi à travers ce périple puis ont été larguées le dernier jour de mon voyage dans des lieux que je considère comme clé. Cette action performative est à interpréter comme libératrice. »