Bruxelles, 2025

– jeu vidéo, environ 30′ / vo : dgéba / st : anglais ou français

Orson Rouffignac : design 3D
June Ha : musique & sound design
Marina Ashrafi : typographie
Christie Dinganga & Anna Safiatou Touré : voix off
Soutien : Fonds Roger de Conynck

Le Gamanké Museum propose une collection de masques gamanké du pays Kanéma qui s’inscrit dans le domaine de la fiction en utilisant des codes proches d’une réalité muséale. Ce projet convoque la place du masque dans nos sociétés européennes et dans nos institutions. Le Gamanké Muséum est accessible uniquement sous forme de jeu vidéo. 

Bruxelles, 2022

– 12 photographies numériques

Bruxelles, 2025

– 819 sculptures en terre cuite – faïence rouge

The Faces Collection est le deuxième volet du projet Feitiço. C’est une fiction qui retrace l’histoire d’une collection de masques miniatures en provenance du Congo, appartenant à un collectionneur privé de Louvain-la-Neuve. Telle une archéologue, l’empreinte de ces objets me permet de retracer leurs histoires en soulevant des questions liées aux vols d’objets, à la fétichisation des masques et aux mises en scène muséales sacralisantes qui leur sont attribuées.

Projet réalisé dans le cadre de la résidence Fondation Carrefour des Arts – Bruxelles, 2024

– 102 sculptures en terre cuite – faïence rouge
– photographies numériques des sculptures
– vidéo 10’ / vo : dgéba / st : français / Lucine Letassay : image et montage

Feitiço est une fiction qui retrace l’histoire d’une collection de masques miniatures en provenance du Congo, appartenant à un collectionneur privé de Louvain-la-Neuve. Telle une archéologue, l’empreinte de ces objets me permet de retracer leurs histoires en soulevant des questions liées aux vols d’objets, à la fétichisation des masques et aux mises en scène muséales sacralisantes qui leur sont attribuées.

Projet réalisé dans le cadre de la résidence RAVI – Résidences Ateliers Vivegnis International – Liège, 2025

– 12 photographies numériques
– vidéo 4’53 / vo : dgéba / st : français

L’Immeuble aux Planteurs est un projet multiforme en dialogue avec deux statues coloniales situées boulevard Léopold 40, à Liège. Réalisées en 1878 par Michel Decoux, ces figures — un planteur et un récolteur — amputées d’une main chacune, incarnent la violence symbolique de l’histoire coloniale dans l’espace public et le silence qui l’entoure. À partir de ces absences, Anna Safiatou reconstruit en terre crue les mains manquantes, amorçant un récit fictif entre réparation physique et morale.

Bruxelles, 2020

– 8 tirages sur papier vélin avec encadrement, 30 x 40 cm
– Herbier du département congolais des Serres royales de Laeken, Anna Safiatou Touré, collection NON-COUCHÉ n°3, éditions CFC x Iselp, 2024

L’Herbier… est une reconstitution fictive d’un herbier qui pourrait être celui des serres congolaises de Laeken. Cette proposition est une réaction à l’inaccessibilité des serres à l’année, à l’absence de recensement des plantes, à la disparition des espèces congolaises à cause du climat belge, à l’histoire coloniale du bâtiment, et à mon intérêt pour la plante en tant qu’élément politique et vivant, porteur d’histoires.

Bruxelles, 2020

– vidéo 10′

Orson Rouffignac : rendu de modélisation 3D
June Ha : ambiance sonore

Caldarium est une proposition d’immersion au cœur d’une partie des Serres de Laeken. Ce bâtiment emblématique du patrimoine belge, créé en 1873 par Alphonse Balat pour le roi Léopold II, abrite l’une des plus grandes collections de plantes exotiques au monde. L’objectif n’est pas de mettre en lumière le caractère exceptionnel de ce bâtiment, mais d’interroger son statut politique à travers l’histoire, ainsi que celui qu’il occupe encore aujourd’hui.

Bruxelles, 2021

– vidéo 11’ / vo : dgéba / st : anglais ou français
– Mama Gnosové, édition 52 pages, 13,5 x 20 cm, textes de Véronique Donnat (Paris, 2021)

Nénima est une ballade sensorielle entre les récits de ma mère à propos du Mali de ma naissance et l’univers fantasmé que je me suis construit au cours du temps. C’est une invitation au voyage dans un espace ambigu, à la frontière du réel, peut-être l’espace de l’enfant dans le ventre de sa mère, empreint de sonorités, d’atmosphères et d’images diffuses vécues de l’intérieur.

Projet réalisé dans le cadre du programme Projections Internationales des Beaux-Arts de Nantes – Dakar, 2019

– 1 photographie numérique
– vidéo 11’06 / st : anglais ou français / Mona Barbagli : image

Je suis partie à Dakar avec une valise contenant un ensemble de petits objets en argile fabriqués uniquement d’après des souvenirs, des images, des fantasmes et des clichés. Ces formes m’ont accompagnée tout au long de ce périple, puis ont été laissées le dernier jour de mon voyage dans des lieux que je considère comme clés. Cette action performative peut être interprétée comme libératrice.